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Je commence à faire des vidéos à l'âge de 9 ans avec les premiers modèles de caméras numériques. Soutenu par ma famille c'est l'époque des films aux scénarios invraisemblables. Du héros écologiste timbré au zombie à capuche, les images s’enchaînent. Réalisant ces court-métrages avec mes amis de toujours au coin d'une rue, je me rends compte du plaisir complice que dégage le cinéma.  

C’est après une dizaine de court-métrages et montages expérimentaux que je travaille à la scène nationale de Besançon. Tentant d'absorber une quantité de visions différentes au travers des spectacles vus, un  univers encore jeune se développe. Un monde où les défauts d’images en sont l’expression la plus forte. Du grain prononcé au bruit numérique, l’image qui se regarde est vivante dans toutes ses formes.

Aujourd'hui c'est raconter et partager par l'image qui me rend fou et dingue.